Allez je me pose et prends un peu le temps entre l'orga du meeting et de Pouilly pour faire un retour sur mon coaching
Version courte:
C'est bien, faites le
Version longue:
Contexte:
Circuit de Dreux, que je connais juste par coeur (à l'epoque du Speedster j'y allais une fois par mois)
En Opel GT, qui a fait 2 caprices (des freinages instables, expliqués aujourd'hui par des bielettes arrière pas assez serrées à la dernière géométrie et la durite en sortie de turbo qui s'est deboitée de l'intercooler 2 fois pour cause de colier HS (et pour cause de 1.4 bar de pression aussi))
Temps beau et chaud
Organisation psycho rigide de SSO qui régule à mort les dépassements, le drift mais était en sous effectif grave probablement pour cause de dimanche de Paques
De la convivialité avec la présence de Piston75 en touriste, FKL91 en couple et Mars en coach :p
Approche:
J'ai pris la demi journée de coaching, vu les tarifs proposés par Mars pour le Club, franchement, y'a pas à hésiter: la demi journée est au prix d'une heure sur Pont L'Eveque (que je recommandais chaudement avant l'offre actuelle)
En plus du coaching pilotage dans la voiture, Laurent (Mars) va plus loin que le coaching conduite: conseils sur la pression des pneus, le réglage des suspensions (si possible), le comportement général, assistance mécanique quand nécessaire, etc.
On commence la journée par une session où Laurent analyse la conduite, le comportement de la voiture et propose ensuite les axes d'amélioration en fonction de ce qu'on cherche (vitesse VS fun/drift).
Vous vous doutez que globalement mon axe c'est la performance, sauf que dès fois y'a des virages un peu lents/pourris dans lesquels je passe dans un mode fun assumé avec du volant envoyé en butée et ensuite lacher pour laisser la voiture se replacer toute seule, sale mais drôle dans un virage a 40 :p mais autant dire que je me suis bien fait engueuler a chaque fois que j'ai fait ca !
Du coup les axes identifiés:
ne plus lacher le volant, tout faire en gardant les mains à 9h15 (1)
freiner plus tard et amener la voiture à enrouler/pivoter plus dans les épingles (2)
1 - Le Volant
Je suis d'accord et suis un grand fan du volant tenu à 9h15 sur circuit, mais j'émets un mais (ou plutot 2)
ca dépend quand même un peu de la démultiplication de la colonne, la sub par exemple est très directe, comme une Elise, OK ca se fait, dans le GT c'est quand même un peu tendu
je trouve, c'est une sensation perso, que quand on fait ca, on a plus (+) besoin d'un siège qui maintient, hors les sièges du GT ils maintiennent rien, ils sont en simili cuir en plastique ultra glissant, donc ca n'aide pas. Quand on croise les mains, le torse bouge moins et je me sens plus calé dans le siège. Donc là 3 semaines après j'ai toujours un bleu sous chaque genou
2 - Le freinage tardif
La maitrise du freinage tardif et du pivotage qu'on peut en tirer, c'est ce qui m'a fait vendre le Z4M.
Je m'explique: le Z4M c'est la voiture avec laquelle j'ai formé un duo qui nous a dépassé tous les 2: je n'ai jamais autant maitrisé une voiture, je n'ai jamais autant pu poser mes "techinques" (quelles que soient leur qualités :p) et je faisais aller la voiture plus vite qu'elle n'était censée aller. L'inconvénient de cet état de la voiture qui permet au "pilote" de s'exprimer à 100% et du pilote qui pouse la voiture à 110%, c'est qu'on était sur une ligne fine, traversée 2 fois la dernière année: dans un S sur le circuit du Mans qui s'est fini par un petit transfert de peinture sur une pile de pneus et à Croix en Ternois par un décrochage là aussi à plus de 100 km/h et qui s'est fini à 50cm du rail.
Pourquoi raconter ça ? parce que depuis le Z4M, je n'ai jamais reconstruit la même relation avec une autre voiture: STI, Nismo, GT, 911, je n'en ai posé aucune sur circuit assez pour amener cette connaissance de la voiture. Laurent m'a déjà trouvé plus à l'aise en GT à Dreux qu'en Nismo à Pouilly, mais d'un autre côté Pouilly c'etait dur pour la lourde Nismo ^^
Et donc cette confiance dans le GT qui s'établit péniblement (cf les caprices décrits au début) bah ca empeche totalement de faire pivoter. Je freine clairement 50m trop tot, au cas ou il y ait un probleme de freins et donc si je garde du freins assez longtemps pour que la voiture soit amenée à pivoter... ben elle s'arrète, parce qu'elle a de (trop) bons freins et de (trop) bons pneus.
Sorti de ces 2 points qui me font mettre des "mais" sur le coaching super pointu que m'a donné Laurent, les conseils d'ajustement sur chaque point du circuit permettent de progresser de manière spectaculaire, presque sans s'en rendre compte parce que ca se fait au fil de la journée, je m'en rendais juste compte sur certaines vitesses de passage ou l'effacement d'autres voitures.
Laurent m'a conseillé de travailler avec des pneus route et éventuellement sur le mouillé pour que la voiture décroche moins vite.
Coup de chance, ceci s'est présenté un samedi matin en 911, je reste sur les freins dans un virage, un beau dégressif mais maintenu, je tourne et là pneus route + pluie + un 3.8L en porte à faux, zouip, c'est parti direct, quart de volant dans l'autre sens, petit filet de gaz, l'ESP en mode sport a même pas fait un couic, je crois que les capteurs ont applaudi et fait la ola même !!
Bref.
Le coaching de Laurent
C'est bien, prenez en !